Le “monologue du nombril” et un ouvrage de 16 pages qui expérimente le principe de feuille d'imposition propre à la réalisation et l'impression de nombreux objets éditoriaux. En concevant l'ouvrage à partir de celle-ci et non plus à partir des doubles pages de lecture, j'en transgresse les règles primaires, réalise une seule image et m'offre ainsi la surprise de lignes de composition puissantes et inattendues lors du découpage en volume. L'ouvrage se lit ainsi sous une double forme : globale et intemporelle (affiche) / linéaire et narrative (livre).
Le texte, personnel, est comme son nom l'indique, un monologue profondément égocentrique, reposant sur l'image des maisonnettes de poupée de mon enfance, où chaque page correspond à une pièce de la maison ; sortes de boites gigognes, microcosme cyclique, inlassable terrain de jeu solitaire et auto-alimenté.
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. (...) exposition au salon du meuble de Paris, Janvier 2006.
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